Ne me résiste pas… [ En construction ]

PRESENTATION DU PERSONNAGE

[ Identité Générale ]
¤ Nom ¤

Shiba no Kisarazu

¤ Prénom ¤

Sayuri, surnomée Say ou Riu pour les intimes.

¤ Sexe ¤

Féminin

¤ Age ¤

30 ans selon les hommes, mais son physique évoque une femme atteignant tout juste la vingtaine.
.
¤ Race ¤

Humaine bâtarde d’une Agibaïe

¤Clan / Guildes ¤

Kisarazu, dont elle est une puissante nécromancienne inconnue de beaucoup, en raison de son titre officiel. Ordre secret de Jashin, dont elle est la prêtresse de la Perversion et de la Manipulation, toujours aussi secrètement.

[ Informations Supplémentaires ]
¤ Tendance Sexuelles :

Bisexuelle

¤ Relations /Connaissances :

Personne ne la connaît vraiment, sauf peut-être Arwen Kisarazu et son second qui sait plus ou moins tout ce qui est officiel sur elle, autrement dit pas grand-chose. Elle n’a qu’un seul ami et amant, qui partage presque son âme, Adja, sa Chimère.

¤ Camps Politique ¤

Hurlas

¤ Métier/Statut ¤

Officiellement, Sayuri est une guerrière maîtrisant une magie étrange que personne n’ose critiquer, officieusement c’est une maîtresse nécromancienne. Elle s’élève au rang de chef des Hurlas, pour avoir tuer Palin, par accident…

¤ Pouvoir Personnel ¤

Sayuri utilise un pouvoir étrange qu’elle tient de son père, le Lysandrä, personne ne sait exactement ce que c’est, personne n’a vraiment pu en parler, personne n’y a survécu. Ce pouvoir est unique depuis la mort de cet homme qui fut le père de la jeune femme, un homme haineux qui rêvait d'un monde de cendre.
La seule description qu’on en a est la suivante, écrite à la plume de héron dans un livre unique et scellé dans la grande bibliothèque personnelle de la jeune femme : « La silhouette apparut dans la brume, ses longs cheveux ondulants tels des serpents, sa marche envoûtante, elle aurait pu paraître une très jolie femme, si elle n’avançait pas au milieu des flammes en soulevant une fumée sombre sur son passage. Les hommes sortaient, armés de lances, d’épées, cette femme éclatait de rire, gardait son regard sombre, elle tendit ses longs doigts fins comme sculptés au crayon qui se posèrent avec délices sur la poitrine de l’homme puis les repoussa, l’homme bascula vers l’arrière, son épée devenue deux pointes qui avaient percé sa poitrine. Tous les métaux se mirent à tournoyer, entraînant une traînée noire huileuse, puis à partir sur les hommes en leur fendant le ventre, les laissant se vider de leur sang sur le sol. Elle ne dégageait que chaos et destruction, et lorsqu’elle touchait un être qu’elle allait tuer, une lueur perverse s’allumait dans ses yeux. Lorsqu’elle parlait, tout le monde l’écoutait, lui obéissait aveuglément, elle les mettait à genoux, et les exécutait. Ce village n’avait plus que quelques secondes à vivre, les femmes et les enfants sortaient et regardaient cette femme vêtue d’une longue robe noire, aux cheveux bruns sombres, et au visage bien loin des leurs, qui possédaient une peau pâle, des yeux bridés et des cheveux d’un noirs pur. Cette femme n’avait qu’à claquer des doigts pour qu’une fumée noire sorte d’une maison, suivie d’éclats de verres, de cris, de sanglots, puis de flammes. Et elle faisait tout ça grâce à deux choses, deux choses uniques, deux choses que seule cette femme au sabre d’ombre possédait, le chaos à l’état pur, et une parfaite commande du métal. Deux ailes de chaos émergèrent de son dos… Une heure plus tard, il n’y avait ni femme ni village, seulement une plaine encore fumante. » Sayuri n’est pas d’une telle puissance, mais elle contrôle les métaux et cette énergie sombre qu’est le Chaos, ne naissant que par ses propres sentiments, ses simples désirs à ses folies meurtrières… Le Lysandrä est un élément redoutable, totalement inconnu, venu des profondeurs de la destruction, et la chef des Hurlas en a hérité… Les filaments de Chaos qu'elle utilise ne s'arrêtent pas au corps, mais touchent l'âme, manipulant les esprits des faibles pour les asservir. Jusqu’à lors, elle l’a utilisé pour défendre son peuple… Mais en sera-t-il toujours ainsi ?

¤ Pouvoirs Raciaux ¤

Maîtrise de l’Invocation ( Elle ne peut invoquer qu’une créature )
Pacte avec la mort de l'Anburo-zu'
Pacte de la Jeunesse Éternelle
[ A venir ]

¤ Pouvoir Secondaire ¤

¤ Inventaire ¤
Sayuri porte son sabre, Ojike, au travers des omoplates, traversant son dos dans un fourreau sombre. Cette arme possède une lame longue, plus ou moins un mètre cinquante, doté aussi d'un long manche terminé par un anneau. Ce manche noire agrippe la lame par de fines racines d'un noir de jais, se reflétant sur la longue lame plate où sont gravés plusieurs inscriptions. Elle garde aussi à portée une paire de gants dotés de pointes sur les phalanges qu’elle ne met que rarement, une amulette reproduisant un pentacle de fer noir, qui est aussi ornée d’inscriptions répétant un seul mot, Jashin.

[ Personnage ]
¤ Description physique ¤

Sayuri, comme toute Agibaïe, est une femme de certaine taille, deux mètres vingt-trois, pour être précise. Sa peau est pâle, mais porte quelques reflets halés dus à ses gênes humains. Cette peau marque chaque soir plusieurs hommes qui rencontrent souvent la mort. De nombreux cadavres, féminins ou masculins, morts le sourire aux lèvres, lèvres d’ailleurs percée de la marque de deux dents fines et pointues, cadavres retrouvés dans de nombreuses auberges, ou plaines, ou maisons. Ces deux dents n’ont jamais été appréciées par le peuple Hurlas, un peuple humain d’origine, dirigé par cette Agibaïe. Ses yeux froids, d’un rouge semblant être une perle de sang naissant d’une flaque d’ombre verticale, pupille inquiétante et cruelle, iris autoritaire, sombre, glacée. Un regard sadique, une lueur perverse dans son fond, et pourtant si impressionnant et séducteur que ses victimes lui obéissent aveuglément, oubliant tous leurs soucis, s’abandonnant juste à la contemplation de cette femme, qui prétend vouloir retrouver le roi, qui mène même des recherches pour, mais qui a plus l’allure d’une impératrice. Un tatouage reproduisant deux courbes partant en directions différentes, une ombre de sa peau cachée au peuple par une longue chevelure d’un noir intense… Chevelure ondulée de fines boucles brunes, mais sombre. Quelques mèches de ce brun aux reflets d’argent, aux origines blanches, ornaient son front, et masquant son œil gauche. Son visage fin, se démarquant de son corps par un cou mince. Ses épaules fines, prolongement de ses clavicules bien démarquées, sont le départ de deux bras fins mais à la musculature allongée et puissante. Ses longs doigts fins s’enroulant autour du manche de son sabre… Cet homme, qui avait tout découvert sur elle, restait abattu devant le physique exceptionnel de Sayuri. Sa poitrine était généreuse, mais sans être trop surdimensionné, surmontait un ventre plat, une taille fin, des hanches marquées, un bassin démarrant deux longues jambes attirantes, jambes tout aussi fines, mais musclées, il releva ses yeux sur son visage. Analysant son maquillage. Ces yeux étaient cerclés d’ombre, et ses lèvres fines de couleur d’un simple rosé étincelant, commençaient à faire oublier la raison de sa venue à l’homme. Sayuri Shiba portait ce jour-là une longue robe noire… D’un tissu semblant fin, au décolleté plongeant, et aux manches longues. Elle ne portait pas ses mitaines à pointes, et son talisman aux écritures de Jashin ne présageait rien de bon… Mais il était complètement absorbé par la silhouette élancée de cette femme, aussi guerrière que nécromancienne. Sa voix répondit, sans appel, froide, elle était en colère… Car sa voix avait pour habitude d’être teintée d’un peu d’amusement, d’une certaine perversion…

- Ne me résiste pas.

Il ne répondit pas, elle s’approcha. Il n’attendait que le moment où il pourrait goûter à sa peau fine mais sublime, douce comme de la soie à ce qu’il voyait. Elle glissa un doigt sous son menton, le releva, et déposa ses lèvres dessus, comme un coup de croc, rapide, bref, laissant la marque sombre de ses canines, mais ne les retirant pas directement. Elle s’arracha à ses lèvres dans les règles de l’art, laissant la blessure s’étendre sur la peau sous les lèvres de l’homme. Il tomba à genoux, courbant le dos, un tonnerre de lame l’atteint… Réduit en morceaux. Il l'avait vu s'éloigner… Démarche froide, déhanchée sublime, et sur son dos, la marque sombre d'un œil ruisselant de sang, pleurant ce sang, sa pupille droite le fixant, dessinée de son encre sombre.

¤ Description Psychologique ¤

Sayuri a complètement perdu la raison, depuis longtemps. Son regard témoigne partout de cette folie qui l’habite, cette sorte de peur constante, devenue trop pénible pour rester peur, devenue colère, haine, puis folie. Cette femme hautaine, froide, cruelle et sadique cache son caractère à tous ces êtres qui ont foi en elle, qui pensent tous avec certitude que c’est une leadeuse droite rêvant que le roi reprenne le trône… Ce qui était bien l’intention de la créature qui sommeille en elle, une Arrewelly, gentille et rêvant d’un monde de paix, Saphyr Salnamist et son dragon, Crystal. Sayuri n’a pas supporté longtemps cette présence et l’a rejetée, torturée, et presque éliminée. Riu respire le sadisme, la perversion et la cruauté, mais personne n’est resté assez longtemps à côté de cette folle pour en témoigner. Sa seule et unique crainte, chose qui l’effraie plus que tout, chose qui la sépare de tout noble chevalier, et de la plupart des nécromanciens, elle a peur de mourir… Ce n’est pas vraiment une peur, c’est bien pire, et même pour Jashin elle ne mourrait pas. Disparaître, la fin de toutes ses années de cruauté, de secrets, de perversion, de manipulations, de douleurs, de haine, de destruction, la fin de tout… Sayuri aime tuer, mais ne se résoudrait jamais à la mort. Le sang est devenu une seconde raison d’être, liquide rouge représentant tout pour un être… La vie, tant de temps pour la bâtir, une seconde pour la détruire. Elle est aussi masochiste, n’hésite pas à se blesser, des blessures superficielles… Elle aime voir le sang, le sien ou celui des autres peut importe, la douleur ne lui pose plus de problème depuis longtemps, et elle se fiche des sentiments d’autrui. Quelqu’un est triste ? Au fond ce n’est que sa faute, alors qu’il s’en sorte sans elle. Say n’a pas d’objectif fixe, si ce n’est détruire l’humanité, devenir une créature à la puissance immense, et servir Jashin jusqu’à ce que la mort décide de l’emporter, jour qui marquerait la fin lamentable de la vie. Sa perversion ne trouve d’égal, elle joue avec le désir des hommes ou des femmes pour finalement y mettre fin d’un baiser mortel suivi de longues minutes de souffrances. Elle ne respecte rien ni personne, manipule le conseil comme s’il s’était agi de marionnettes et glace les résistant d’une phrase bien placée, ou d’une simple menace suivie d’un sourire sombre. Sayuri est souvent frustrante, elle ne répond presque jamais aux questions, et économise sa salive. Elle éprouve de l’amitié pour ce qu’elle nomme sa Chimère, une créature invoquée formée de souvenirs qui obéit à Riu sans poser de question, Adja. Elle s’est liée à cette invocation car cette dernière ne pourra jamais lui être arrachée… Car c’est pour ça qu’elle ne prend pas le risque d’aimer réellement quelqu’un, de peur de le perdre ensuite.

¤ Histoire ¤ Au moins 15 lignes. Rappellez vous que votre niveau sera décidé en fonction du nombre de ligne de votre Histoire, ainsi que de votre test RP.
¤ Ikigai ¤

Détruire toute forme de vie, afin de se venger de tous ceux qui lui ont fait de la peine, afin d’asservir tous les êtres qui s’opposeraient à elle, d’étancher sa soif de sang, de satisfaire ses désirs pervers et de servir Jashin jusqu’à la fin…

¤ Kyoufu ¤ Mourir.

[ Animal de compagnie ]

¤ Espèce ¤

Invocation

¤ Nom ¤

Adja.

¤ Description ¤

Spoiler:

Adja ressemble à un loup-garou. Son corps est entièrement noir, couvert de fourrure, sauf sur son torse où elle est si courte et dûre que l’on dirait de la chair. Son torse ressemble à celui d’un humain, mais bien plus large et imposant, fortement musclé. Cette musculature semble humaine, mais en quelque peu plus développée. Sa tête ressemble à celle d’un loup, mais en bien plus terrifiante, et là aussi les poils semblent se fondre en chair. En réalité, seuls sont museau et l’avant froncé de son crâne est lupin. Ses petits yeux d’un jaune étincelant reflètent son regard avide mais éteint, reflètent sa mort… Sa mâchoire immense semble plus humaine, mais constamment ouverte sur une rangée de longs crocs étincelants. De légers poils émergent de sa mâchoire inférieure, d’un rouge sombre de braises, le même phénomène émerge autour de sa tête bestiale, mélange de chevelure et de réelle crinière à le couleur des flammes. Il possède deux longues oreilles, telles celle des Arrewellys, ornées de deux anneaux d’or. Deux longues cornes recourbée vers l’arrière sortent de son front, d’un métal violacé extrêmement tranchant. Sa crinière continue sur le haut de son torse, puis reprend sur ses coudes, sur son intimité et à l’arrière de ses longues pattes. Ses mains et pieds sont dotés de griffes du même matériau que ses cornes. Deux épais bracelets argentés ternis par le temps ornent ses poignets, où pendent encore les maillons de ses chaînes brisées. Son dos portent de nombreuses cicatrices, scellées à jamais, marques des flèches qui l’ont tué il y a des milliers d’années.

Adja est l’invocation parfaite pour Sayuri. Une créature perverse et destructrice. Sa vengeance compte à ses yeux autant que la vie à Riu. Il s’est voué corps et âme à cette semi Agibaïe cruelle, froide et sans pitié qu’il a comblé plus d’une fois, sous ses ordres pervers. Il est devenu l’unique réel ami de la jeune femme, puis devint son sauvage amant, quoiqu’il n’y ai pas d’amour entre cette chose revenu de l’enfer et la belle et froide Sayuri, leur relation ressemblait plus à un jeu.

¤ Histoire ¤

Adja hurla, une fois de plus, de colère, de haine, son rugissement se répercuta dans les enfers, faisant frémir la lave et trembler la terre.

[ HORS RP ]
¤ Quelques infos sur vous ¤

Sorry but no

¤ Comment avez vous découvert le forum ? ¤

Celui-là, par Arwi-chan, l’ancien, sur un top site

¤ Avis sur la composition générale du forum ¤

Perso, je suis fan du fond, et totalement in love du logo. Peut-être quelques modif’s pour les boutons-parchemin et tout, mais il est SUPERBE. Et puis bien construit, et plus sombre que le premier ^^ *se souvient de sa ‘tite Arrewelly tioute mimi <3 *

¤ Message à faire passer aux admins ¤

Nan, y tue pas l’admin -_-“

[/quote]

Les eaux du lacs étaient un miroir parfait, pas une seule vague, pas un seul poisson, juste une eau… Une eau argentée, dans un rond superbe, le vent ne balayait plus la terre depuis quelques minutes, la pluie avait cessé… Le ciel était d’un bleu sombre comme la chevelure de l’homme qui se tenait sur la rive, cet homme aux traits tordus par la douleur et le chagrin, cet homme aux yeux de là couleur de la lune, une lune immense, parfaite, qui se reflétait dans ce lac… Ces yeux argentés, mais translucides, à la peau pâle comme ~~la feuille Wordy que j’utilise là pour écrire~~ la mort… Sa longue chevelure bleutée lui fouettait le visage, ses bras se replièrent, tels ceux d’un pharaon, il ferma les yeux… Baissa la tête. C’était sa fille qu’il était obligé d’abandonner, et la femme qu’il aimait… Pour Jashin. Il vivait pour Jashin, accomplissait le moindre de ses désirs, avait donné un enfant à Seidei, qui serait l’une des prophètes de son Dieu… Il ne le voulait pas… Il avait rêvé d’une fille qui vivrait loin de la folie nécromancienne, mais non, elle serait l’une de ces chaotiques élus. Il releva la tête, rouvrit les yeux, une nouvelle lumière éclairant son visage, une lueur de folie… Ses yeux étaient devenus d’un jaune foudroyant, il délaissait sa femme, celle qu’il aimait, sa fille, toute sa famille, pour Jashin. Deux éclairs noirs jaillirent de ses omoplates, un arc de cercle vers le haut, qui se divisa en deux, reproduire l’ossature parfaite de deux ailes… Puis un déluge de plumes tourbillonnantes d’une noirceur indéfinissable teinta ces deux os, il disparut dans les cieux dégagés.

† † †

Salyndra tenait dans ses bras cette enfant, dans leur grande maison à Gä’cem’m, où logeait Kaji, un forgeron à la renommée continentale. Elle se serait bien passé du logement de cet homme, son amant… Mais avait-elle le choix ? Akira était parti, il avait dit que son devoir l’appelait ailleurs, et elle savait ce que cela voulait dire. Il partait, définitivement, disparaissant à jamais dans ses souvenirs. Elle lança un regard à Kaji, il déambulait dans la maison, savourant la beauté de sa nouvelle arme, une grossière hache. Elle soupira… Il ne remplacerait jamais celui qu’elle venait de perdre. Salyndra posa un baiser de ses lèvres fines et douces sur le front de son unique fille, et s’éloigna du verre sale des fenêtres… La pluie battait comme jamais, une silhouette apparut, derrière ces plaques presque opaques qui étaient censées faire office de fenêtre… La silhouette posa sa main sur le verre, une main noire… Kaji vit cette main, et se précipita vers la fenêtre. Il crut identifier la silhouette d’Akira, ses longs cheveux noirs, son corps musclé mais mince, tout cela dans une noirceur intense… Il détestait cet homme, qui monopolisait les pensées de Salyndra, et reconnut que c’était bien ce pitoyable nécromancien. Il ouvrit la fenêtre brutalement… Rien.

† † †

Quatre ans s'écoulèrent, quatre longues années où Salyndra devait sourire à sa fille, lui conter les exploits des soldats du Roi, lui expliquer la raison d'être du monde. De lui montrer que les Hurlas avaient une cause noble. Cette fille, Sayuri Shiba, qu'elle s'entêtait à nommer par le nom de Kaji. Et cette fille scandait haut et fort qu'elle deviendrait une combattante... Si seulement elle savait qui était son père... Au bout de ces quatre années, un second cri avait retentit dans la maison, un jeune homme venait de naître. Il fut nommé Ezekiel, avec l'accord maugréant de Kaji, en rapport avec les origines pirates de Salyndra. Les années s'écoulèrent, et lorsque Sayuri eût sept ans, elle fut en âge d'apprendre le maniement des armes. Kaji pesta contre son maniement d'armes exceptionnel, tiré de ses origines Agibaïe... Ca aussi, Riu l'ignorait. Elle était demi-Agibaïe.

Et la nain vocation, c'que y a pu de plaaaaaaceuh

[*][ Animal de compagnie ]

¤ Espèce ¤

Invocation

¤ Nom ¤

Adja.

¤ Description ¤

Spoiler:

Adja ressemble à un loup-garou. Son corps est entièrement noir, couvert de fourrure, sauf sur son torse où elle est si courte et dûre que l’on dirait de la chair. Son torse ressemble à celui d’un humain, mais bien plus large et imposant, fortement musclé. Cette musculature semble humaine, mais en quelque peu plus développée. Sa tête ressemble à celle d’un loup, mais en bien plus terrifiante, et là aussi les poils semblent se fondre en chair. En réalité, seuls sont museau et l’avant froncé de son crâne est lupin. Ses petits yeux d’un jaune étincelant reflètent son regard avide mais éteint, reflètent sa mort… Sa mâchoire immense semble plus humaine, mais constamment ouverte sur une rangée de longs crocs étincelants. De légers poils émergent de sa mâchoire inférieure, d’un rouge sombre de braises, le même phénomène émerge autour de sa tête bestiale, mélange de chevelure et de réelle crinière à le couleur des flammes. Il possède deux longues oreilles, telles celle des Arrewellys, ornées de deux anneaux d’or. Deux longues cornes recourbée vers l’arrière sortent de son front, d’un métal violacé extrêmement tranchant. Sa crinière continue sur le haut de son torse, puis reprend sur ses coudes, sur son intimité et à l’arrière de ses longues pattes. Ses mains et pieds sont dotés de griffes du même matériau que ses cornes. Deux épais bracelets argentés ternis par le temps ornent ses poignets, où pendent encore les maillons de ses chaînes brisées. Son dos portent de nombreuses cicatrices, scellées à jamais, marques des flèches qui l’ont tué il y a des milliers d’années.

Adja est l’invocation parfaite pour Sayuri. Une créature perverse et destructrice. Sa vengeance compte à ses yeux autant que la vie à Riu. Il s’est voué corps et âme à cette semi Agibaïe cruelle, froide et sans pitié qu’il a comblé plus d’une fois, sous ses ordres pervers. Il est devenu l’unique réel ami de la jeune femme, puis devint son sauvage amant, quoiqu’il n’y ai pas d’amour entre cette chose revenu de l’enfer et la belle et froide Sayuri, leur relation ressemblait plus à un jeu.

¤ Histoire ¤

Adja hurla, une fois de plus, de colère, de haine, son rugissement se répercuta dans les enfers, faisant frémir la lave et trembler la terre. Sa mâchoire claqua dans le vide, cela ne servait à rien, strictement à rien. Et cela faisait quoi, mille ans qu’il était enfermé ? Un millénaire d’enchaînement aux enfers, un millénaire d’immobilité, dépendant de simples maillons d’acier, de simples chaînes ?! Tous ces morts qui l’entouraient divaguaient dans les enfers librement, aussi vite que s’ils avaient traîné des kilos d’acier, mais qui étaient libres ! Et de plus, ces mortels de la surface à qui l’on donnait le nom de Nécromanciens osaient les invoquer ! Et plutôt eux que lui… Les portes de rocs de sa cellule étaient si proches… Et pourtant intouchables. Il tira rageusement sur ses chaînes. Mille an. Mais qu’était-ce pour les Dieux et les Morts ? Si Jashin avait été là, il lui aurait donné tous les pouvoirs destructeurs que cet imbécile de Yang Sharaku, un sale drow, lui avait oté en le tuant lâchement. Adja avait eu la bonté de l’épargner, et dégustait tranquillement ses compagnons, lorsqu’il s’était ramassé une salve de flèches empoisonné par le Reknir, ancien roi des Dragons Septentrionaux. Saletés de dragons… Mille ans plus tard, ils ne devaient même plus exister, et personne n’en aurait entendu parler, ils bouffaient tout ce qui parlait d’eux… Mais ces flèches, ces flèches empoisonnées, ces flèches si aiguisées qu’une muraille ne leur aurait pas résisté, ces flèches qui avaient tué un démon de destruction… Et lui avaient oté ses pouvoirs. Il tira comme jamais sur ses chaînes, rugit, à tel point que les zombies les plus proches s’enfuirent ou furent calcinés, il aurait pu arracher ces chaînes d’un simple geste… Mais il ne le pouvait plus. C’est alors qu’un bruit fracassant se fit entendre, le Maître revenait-il le châtier à jamais ? Mais que pourrait-il faire de pire que cet enfermement éternel… Il leva la tête, et aperçut ce qu’il n’aurait jamais dû apercevoir, ce que même ces imbéciles de zombies étaient incapables de comprendre, le terre se fracassant, laissant filtrer la lumière oubliée d’un soleil rouge dans un ciel noir… Une longue chaîne semblant presque une ancre descendit dans les profondeurs des enfers, Adja sentit ses chaînes frémir, celles qui maintenaient ses jambes éclatèrent, et la bête bondit sur l’énorme chaîne, s’agrippant à ses maillons rouillés, malgré la pression exercée sur ses bras. Il ne pouvait aller plus loin, les chaînes le retenaient… Mais l’ Ancre remonta, et ce fut comme un déchirement. Les chaînes tiraient, les bras d’Adja semblaient prêts à céder… Jamais il ne reverrait le monde, jamais il ne vivrait l’Entre Monde, créature de l’enfer il resterait, créature damnée pour avoir tenté de s’échapper… Puis la pression disparut, les chaînes décrivirent une large courbe, restaient attachées aux poignets du démon, mais venaient de lâcher le sol. L’Ancre s’arrêta soudain, il était à la surface… Noirceur. Le monde semblait fait dans un métal liquide et noir. Il était dans un désert. Un vaste désert. Les collines étaient parcourues de lignes blanchâtres, remous de métal ou d’ombre… Tout était gris et noir. Même les nuages semblaient ainsi, métal liquide en mouvement… Le ciel était noir, vide de tout, sauf de son soleil rouge. Le paysage commença à tourner, à effectuer une rotation parfaite, la ligne d’horizon descendant sous Adja, le sable tenant à la verticale, le soleil rouge en face du démon… Puis le ciel fut sol et le désert ciel. Et cela continua, jusqu’à ce qu’à un instant, alors qu’il aurait du voir les dunes ensablées, il aperçut une étendue de sable, un sable fin et blond, surmonté d’un ciel bleu où brillait le soleil d’or. Il rugit, encore une fois… De soulagement. Ses chaînes surgirent du sol, il tourna la tête et l’aperçut… Sayuri. Beauté froide et sans nom, si jeune et si âgée à la fois, sublime mélange de folie et de glace… Il lui devait un éternel service.

» Je suis venu vous apporter le malheur .[En construction]