Rybëil Lueinr

PRESENTATION DU PERSONNAGE



* [ Identité Générale ] *

¤ Nom ¤
Lueinr
¤ Prénom ¤
Rybëil
¤ Sexe ¤
Féminin
¤ Age ¤
Apparence 17 ans
¤ Race ¤
Agibaïe
¤Clan / Guildes ¤
Shirokuro. Elle n'a pour le moment pas de Guilde.


* [ Informations Supplémentaires ] *

¤ Tendance Sexuelles ¤
Hétérosexuelle

¤ Relations /Connaissances ¤
Lyui Sydenel est actuellement la meilleure amie de Rybëil depuis sa plus petite enfance. Ayant perdues toutes deux leurs parents lorsqu'elles avaient onze ans, elle se sont entraidées dans la vie de tous les jours et sont devenues si proches au point que Rybëil la considère comme sa sœur. Elle est d'ailleurs la seul à qui elle a offert sa confiance.

¤ Camps Politique ¤
Luvios

¤ Métier/Statut ¤
Rybëil s'occupe de chevaux pour subvenir à ses besoins, c'est donc une écuyère. Quand à son statut... Elle dira qu'elle n'est qu'une simple citoyenne pour ne pas attirer des soupçons mais elle n'en reste pas moins une Lueinr, noble famille d'Agibaïe.

¤ Pouvoir Personnel ¤
Elle est capable de se transformer en une chouette noire aux yeux bordeaux... mais elle a malheureusement le mal de l'air ce qui lui pose quelques légers problèmes.

¤ Pouvoirs Raciaux ¤
Soigner quelqu'un ~ Maitrise de l'invocation ~ Accélérer la mort d'un animal ou plante.

¤ Pouvoir Secondaire ¤
Rybëil peut maitriser le feu. C'est une particularité de sa famille qui se transmet de génération en génération.

¤ Inventaire ¤
Elle possède une arc blanc taillé dans un bois souple mais solide qui a la particularité d'avoir un rubis en forme de goutte de sang sur le manche. On retrouve d'ailleurs le même sur le carquois avec les flèches.
Attaché en bandoulière, son sac de cuire lui permet de transporter tout ce qu'elle désire (en effet elle a créé un sort qui permet de mettre autant d'objets qu'elle le veut sans remplir vraiment le sac et que celui ci ne pèse lourd.
Autour de son cou est attaché un fin ruban avec une pierre noire.
Enfin, elle a dissimulé dans une botte un poignard léger et facile à manié en cas de danger.


* [ Personnage ] *

¤ Description physique ¤
Rybëil possède de longs cheveux qui lui descendent jusqu'aux cuisses - ce qui mélangé avec son deux mètres dix est plutôt impressionnant. Noirs avec la particularité d'avoir des ombres violines, ils sont la majeure partie du temps laissés libre pour le plus grand bonheur du vent.
Sa peau pâle comme le rayon de la lune lui donne un air fantomatique. Peut être est-ce pour cela qu'elle aime tant la nécromancie.
Si son visage ne montre aucune expression, ses yeux nous font partager ce qu'elle ressent. D'un bordeaux saisissant, comme un vin rouge de plusieurs centaines d'années, dans lequel on peut apercevoir parfois des silhouettes danser.
Élancée, elle mesure deux bon mètre dix qu'elle fait ressortir par le plus souvent, une longue robe noire brodée d'argent sur les manches et le col.

¤ Description Psychologique ¤
Rybëil a un goût prononcé pour la liberté, c'est pourquoi elle ne supporte pas l'autorité. C'est bien simple, elle déteste la politique et à l'idée qu'un homme - toute race confondue - puisse gouverner tout un pays la rebute. Pour elle ce n'est pas à une personne de diriger une terre mais à toutes celles qui y vivent.
Malgré sa sociabilité - du fait qu'elle soit Agibaï - la jeune femme n'aime pas rester trop longtemps entourée de gens et ce depuis que ses parents sont morts. Elle a adopté en grandissant une certaine méfiance envers les autres, de ce fait elle parait souvent froide. Certes, elle l'est un peu. Mais c'est sa détermination qui lui donne cette impression.
Néanmoins, même si elle semble douce au premier abord, ne la sous estimez jamais. Très têtue, elle adore tenir tête mais n'aime pas, à inversement, qu'on lui tienne tête. On ne peut pas dire qu'elle est vraiment patiente non plus, même si son impatience ne se lira jamais sur son visage.

¤ Histoire ¤

Il était tard. Le soleil s'était couché depuis une poignée d'heures déjà, à en juger par l'obscurité qui émanait des lieux et par les lumières qui s'éteignaient petit à petit dans la ville. On pouvait entendre d'ici le brou ha habituel, malgré la forte végétation d'arbres qui entouraient le manoir. Après tout, on était seulement à quelques mètres de la plus maison et à cinq minutes des Sydenel.
La demeure des Lueinr était situé à l'ouest de la ville, juste avant la forêt, ce qui offrait tranquillité et confort quelque soit la saison. La bâtisse était aussi grande en hauteur qu'en surface même si pour un manoir elle pouvait sembler modeste. De hauts murs en bois provenant de la forêt, de grandes fenêtres sculptées mains avec des vitraux de toutes les couleurs, des balcons un peu partout, une grande véranda, un nombre faramineux de pièces réparties sur les deux étages et le rez de chaussez. Partout tout autour de la maison on pouvait observer des plantes qui poussaient à la verticale et venaient se coller sur les murs, la camouflant ainsi très bien dans la flore environnante.

La jeune fille était assise sur le perron, le dos bien calé contre un pilier, et profitait de ce rare instant pour collecter un peu de fraicheur avant d'aller se coucher. Elle avait longtemps soudoyé Mme Lueinr pour lui permettre de rester dehors jusqu'au retour de son père et celle-ci, devant les yeux pressants de la petite Agibaïe, avait finit par céder. Peut être était-ce les hormones qui la rendaient trop docile, ou bien voulait-elle elle aussi profiter un peu de sa fille avant l'arrivée prochaine du bébé.
Rybëil jeta un coup d'œil à sa mère qui avait préféré le confort d'une chaise à bascule plutôt que la marche en bois où elle était assise. Celle-ci caressait affectueusement son ventre déjà bien rond et cette vision fit sourire la fillette. Elle avait hâte de la voir, cette petite chose à l'intérieur de ce ventre. Pouvoir la porter, lui apprendre des choses quand elle serait plus grande, jouer avec... Quand est-ce qu'elle allait décider à sortir ?
Elle reporta son attention vers le velours noir du ciel et les diamants qui l'ornaient. La voute était claire, aucun nuage à l'horizon. On pouvait même contempler les moindres cicatrices que la lune exposait. Elle frissonna. La lune avait du connaitre bien des guerres...
Il commençait à faire vraiment frais et, de peur d'attraper froid, la jeune Agibaïe décida d'aller chercher quelque chose qui lui tiendrait chaud, laissant sa mère en compagnie d'un livre. On était pas en hivers, mais les nuits étaient toujours glaciales par ici.

Rybëil gravit les marches du grand escalier en marbre deux par deux jusqu'à atteindre le premier étage où se trouvait sa chambre. Une fois arrivée au palier elle jeta un regard à droite, un regard à gauche: C'est bon, la voie était libre. C'était son jeu favoris, imaginer des intrus dans sa maison et tout faire pour ne pas tomber dans leurs pièges. Elle avait hâte de pouvoir jouer à ça avec son futur petit frère ou sa future petite sœur. Rien que cette pensée lui décrocha un sourire jusqu'aux oreilles.
Elle avança à pas de loups vers la porte et tourna la poignée avec une délicatesse d'expert, sans parvenir pour autant à ne pas la faire légèrement grincer. Zut, pour la discrétion, c'était raté. Elle ouvrit alors brusquement la porte et pénétra en trombe. S'il y avait un ennemi, au moins elle aurait l'avantage de l'avoir surpris ! Personne. Peut être dans son armoire ? Le lit était trop bas pour qu'on puisse aller dessous et le reste des meuble ne procuraient pas une cachette. Elle avança en faisait attention à ne pas faire trop de bruit et ouvrit la porte en trombe. Personne. Bien, le périmètre était sécurisé, elle pouvait prendre un vêtement.
Au moment où la jeune fille s'apprêtait à prendre son pull, un cri suivant d'un grand claquement de porte retentit. Elle laissa retomber la main le long de son corps et ne fit plus aucun bruit, presque si elle ne s'empêchait pas de respirer. Les pas se dirigeaient vers la cuisine, du moins c'est ce qu'elle en avait déduit. Quelques secondes plus tard, des objets tombèrent sur le sol et il y eut comme des explosions.


- Que me voulez vous ?

C'était la voix de sa mère, elle en était certaine. La jeune Agibaïe se précipita vers l'escalier, sa mère était en danger. Que se passait-il à la fin ?!


- Dans l'état où tu es, ton corps est bon à rien. Dis moi plutôt où tu caches ton mari

Rybëil était rendu à la moitié de l'escalier quand elle s'arrêta net. Il y avait une dizaine de créatures ressemblant plus à des fauves qu'à des hommes postés un peu partout dans l'entrée. L'une d'elle était dans la cuisine en face de sa mère. Surement le chef.
Soudain elle vit sa mère lui cracher au visage puis tout en lui jetant un regard dédaigneux:


- Un Lueinr digne de ce nom ne se cache pas, il n'est tout simplement pas ici. Vous n'avez aucun droit d'être ici, qui que vous soyez. La moindre des choses que vous ferez sera raportée à...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. La créature venait de lui asséner une gifle qui fit valser la pauvre femme. C'en était trop pour Rybëil, elle pu empêcher la première syllabe de sortir de sa bouche.


-Ma...

- Tien tien, j'entends un petit couinement. Tu n'étais donc pas seule ici...

Il se tourna vers ses hommes:

- Attrapez donc cette souris trop curieuse.

La fillette paniqua. Il n'y avait aucune cachette là où elle était. Elle se retourna, monta les marches comment j'avais elle ne l'avait fait jusque là et courut se cacher sous le lit de ses parents au deuxième étage en priant pour qu'ils ne la cherchent pas là. Mais même de là où elle était, les voix étaient parfaitement distinctes, tout comme les quelques sbires qui mettaient à sac la maison pièce par pièce.

- Non je vous en prie, laissez la...

- La prochaine fois tu y penseras avant de parler...

Il se mit subitement à rire puis continua:

- Que dis-je... Il n'y aura pas de prochaine fois !

Avant de lui planter l'épée dans le cou pour ne pas avoir à entendre ses cris d'agonie.

- Je doute qu'il soit ici, laissez la gamine. Elle mourra bien de faim. On y va, il ne doit pas être bien loin.

La jeune fille les entendit dévaler les escaliers et faire grincer les vieilles marches du perron. En quelques minutes, sa vie avait été réduit à l'état de cendre. Elle ne verrait jamais son petit frère ou sa petite sœur, n'entendrait plus jamais sa mère l'appeler, et ne jouerai plus jamais avec son père... Ils auraient mieux fait de la tuer finalement, ça n'aurait pas été pire.
Des pas se firent de nouveau retentir en bas. Étaient-ils finalement revenus l'achever ? Autant se montrer rapidement, ça réduirait les souffrances. Elle se cogna contre quelque chose et esseyait de s'extirper du lui quand elle aperçu un visage familier : Lyui.
Elle se jeta dans ses bras.

-Ils sont...

-Oui...


Lorsqu'elles descendirent après un long moment, la jeune fille n'a pas jeté de regard vers la cuisine. Elle savait très bien le spectacle qui l'attendait. En sortant par la porte d'entrée, elle trébucha sur une pierre noire qu'elle ramassa et enfouie dans sa poche. La ville qui s'étendait devant ses yeux lui apprit qu'elle n'était finalement pas la seule à avoir perdu quelque chose... Lyui à ses côtés en était déjà la preuve vivante.
Depuis ce jour, Rybëil n'a plus jamais montré un visage souriant. La seule expression qui lui restait était l'indifférence. Mais si son corps cachait toute trace de sentiment, ses yeux les criaient. Comme ils louaient chaque jour la disparition de toute trace d'autorité. Pourquoi aimerait-elle le gouvernement, s'il n'avait même pas daigné les secourir...

¤ Ikigai ¤
Retrouver l'assassin de ses parents, découvrir la signification de la pierre noire.
¤ Kyoufu ¤
Rybëil a peur de ne jamais rendre honneur à ses parents. Elle a aussi peur de perdre Lyui. Sa phobie est l'eau, depuis qu'elle a failli se noyer petite dans un lac non loin d'où elle habitait.


* [ HORS RP ] *

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Héhé il m'a l'air aussi complêt que le précédent =) Pas de problèmes à repérer ^^
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